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metropole du grand paris (mgp) - Page 11

  • REVISION DU PLU DE VANVES POUR CAUSE DE METROPOLE ET DE GRAND PARIS EXPRESS

    Même si ce n’est le cas de Vanves, il reste intéressant de noter que beaucoup de communes situées dans le territoire de la Métropole du Grand Paris se sont dotés d’un PLU ou ont révisé leur PLU avant le 31 Décembre 2015. Tout simplement parce que la création de la MGP Le 1er Janvier 2016 prévoit que cette compétence soit transférée à l’EPT (Etablissement Public Territorial), GPSO dans ce cas, sauf pour les communes ayant arrêté le principe d’un PLU avant cete date. Les maires veulent garder la maîtrise du développement de leur commune. Ce qui est le cas à Vanves, avec les conséquences présentes et à venir du passage du Grand Paris Express sur son territoire à la limite de Clamart et d’Issy les Moulineaux.

    Le PLU de Vanves avait été approuvé le 22 Juin 2011. Il avait été mis en compatibilité avec la DUP du 24 décembre 2014 relative au projet de GPE incluant la future gare « Fort d’Issy/Vanves/Clamart ». Plusieurs documents avaient été approuvés comme l’amélioration de sa compatibilité avec le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France) en décembre 2013, l’inscription des normes de stationnement compatibles avec les prescriptions du PDU (Plan de Déplacement urbain) Ile deFrance (Juin 2014). Cette nouvelle modification votée par le Conseil Municipal du 15 Décembre 2016 avait pour but d’autoriser des souplesses de calcul de distance de retrait et de recul pour les travaux sur des constructions existantes afin de faciliter l’isolation thermique par l’extérieur ; d’apporter des précisions et compléter les exigences qualitatives sur l’aspect extérieur des constructions et le traitement des espaces libres (plantations, notion de toiture végétalisée…) ; d’améliorer la compréhension de certaines régles en ajustant leur rédaction ou celle d’éléments de définition dans le lexique (définition des baies, calcul des distances de recul et retraits, calcul de l’emprise au sol des constructions…) ; et de corriger quelques erreurs matérielles relevées lors de l’instruction des autorisations d’urbanisme.

    DEUX NOUVEAUX SECTEURS
    Ainsi deux nouveaux secteurs sont créés à Vanves par ce PLU :
    - Le premier (UDb) d’une surface d’environ 2,7 ha dans le quartier situé avenues de la Paix, du Général de Gaulle et la rue du Clos Montholon avec pour objectif d’augmenter la constructibilité dans ce nouveau secteur issu de la zone UD et du secteur Uda et proche de la future gare du GPE. Il s’agit d’autoriser la réalisation d’un niveau supplémentaire « côté rue », avec un gabarit maximum défini par une hauteur de façade de 12 m. Les régles d’implantation par rapport aux voies et aux emprises publiques sont assouplies, les régles d’implantations par rapport aux limites séparatives sont également amendées, les régles d’emprises au sol sont également revues et la superficie minimale des espaces verts est fixée à 30% de la superficie totale du terrain.
    - Le second (UFb) d’une surface d’environ 1,1 ha se trouve en partie nord de la rue J.Bleuzen avec pour objectif de réduire la hauteur maximale autorisée de 30 m à 21m.

    STATIONNEMENT ET PARC A VELO
    Cette modification du PLU concerne également les régles de stationnement : un plafond fixé à 2 places par tranche de 100 m2 de surface de plancher est instauré pour le stationnement des automobiles dans les nouvelles constructions à destination de bureaux (au-delà d’un rayon de 500 m autour des gares et stations) et à 2 places par tranche de 120 m2 de surface de plancher dans le rayon de 500 m. Mais pour faciliter la céation de logements par changement de destination de locaux existants, l’obligation de créer des places de stationnement est supprimée. Les régles contenues dans le PLU en vigueur pour le stationnement des vélos étant plus contraignantes que celles fixées par le PDU IDF pour les immeubles d’habitation, la surface du local dédiée au stationnement des vélos a été ramené de 2,5% à 1,5% de la surface de plancher, avec des régles plus précises pour le stationnement des vélos dans des constructions pour le commerce, l’artisanat, le tertiaire, les équipements publics … avec obligaton de créer un local vélo d’une superficie au moins égale à 2 m2 par tranche de 250 m2 de surface de plancher limité aux constructons nouvelles (à partir de 500 m2 de plancher). Il prévoit 1 place de vélos pour 12 éléves dans les établissements scolaires.

    SUPPRESSION D’EMPRISES
    Enfin, cette modificaton du PLU prévoit la suppression de l’emprise initialement inscrite le long du BD du Lycée jusqu’à l’angle avec la rue S.Carnot, ainsi que la suppression une emprise prévu pour GPSO afin de réaliser un aménagement paysager du carrefour S.Carnot/Pasteur suite à la requalification paysagére de la rue S.Carnot en zone de rencontre. « Le contenu de ce projet de modification du PLU est le résultat d’un travail mené par un comité de pilotage avec l’assistance du BE Codra qui s’est réuni entre Avril et Octobre 2015 pour arrêter le contenu de projet de PLU et arrêter les choix de la commune à la suite de l’enquête publique (entre le 1er Sept.et le 2 Oct. 2015) » a indiqué P.Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme qui a rappelé que « ses perspectives d’évolution du PLU avaient été présenté lors d’une réunion publique le 26 Mai 2015 consacré également à la future gare du GPE, et lors des 3 réunions publiques organisés en Juin 2015 dans les quartiers ».

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : ELECTION DU PRESIDENT SANS SURPRISES

    Les 209 conseillers métropolitains dont Bernard Gauducheau  (sur la photo hier au Conseil Régional en aparté avec Philippe Laurent maire de Sceaux dans l’hémicycle)  siégent aujourd hui dés 9H au Palais d’Iéna, pour procéder à l’élection de leur président et du bureau, qui a fait l’objet de nombreuses tractations depuis la fin des élections régionales et surtout le début de l’année avec la désignation d’un candidat par les Républicains à la suite d’un vote.  

    Même s’il a été désigné par les élus LR comme le candidat à la présidence de la MGP, par un vote des 93 conseillers métropolitains LR au siége des Républicains le 12 Janvier dernier (51 voix pour le député maire de Rueil, 37 pour celui du Perreux), l’élection de Patrick Ollier était loin d’être assurée au départ, même s’ils bénéficiaient d’une majorité de 118 élus si l’on additionne les voix LR (93) et UDI (25). Tout simplement parce qu’il y avait deux autres candidats, Philippe Laurent (UDI) maire de Sceaux qui s’était déclaré le 15 Décembre et André Santini, député maire UDI d’Issy les Moulineaux depuis le 13 Janvier 2016. Si le second a finalement retiré sa candidature, pour gagner une vice-présidence, le premier a décidé de retirer hier sa candidature après en avoir discuté personnellement avec Patrick Ollier. Il n’aura pas de vice-présidence en contrepartie d’autant plus que les partis sont intervenus pour se les répartir, avec quelques surprises, mais les « crocodiles » se sont intéressés brusquement à une Métropole qu’ils ignoraient ou méprisaient jusqu’à présent.

    Rappelons que ce Conseil de la Métropole est composé de 209 élus dont 93 LR (44,5%), 25 UDI (12%), 5 DVD (2,4%) pour la droite, 44 PS (21,1%), 33 FG (15,8%) et 9 EELV (4,3%). Chaque maire siége bien sûr, les grandes villes ayant plusieurs conseillers métropolitains, Paris avec 62 représentants dont Anne Hidalgo, 5 pour Boulogne… Le Bureau est constitué de 21 vice-présidents dont la répartition proportionnelle est de 10 LR, 4 PS, 3 FG/PC et 1 EELV et a fait l’objet d’un accord de gouvernance entre majorité et opposition. Anne Hidalgo devrait être la 1ére vice-président, André Santini le 3éme… Pour Patrick Ollier, cette élection de ce matin possède la saveur d’une revanche, puisqu’il avait vu la présidence de Paris Métropole lui échapper voilà 8 mois, barré par Patrick Devedjian, président du conseil départemental des Hauts de Seine.

    Il était tout à fait sur la même longueur d’onde que l’ensemble des ex-présidents de ce syndicat d’études dont Philippe Laurent (UDI), Patrick Braouezec (FG/PC), JY le Bouillonnec (PS), notamment, avec leur son désir d’œuvrer main dans la main avec le Gouvernement et élus gauche et de droite, de jouer la carte du consensus qui devrait perdurer au sein du conseil de métropole. « L’idée métropolitaine est intéressante. Elle ne se résume pas à une institution, mais à un état d’esprit où tous les acteurs travaillent à des objectifs partagés comme Paris Métropole commençait à le faire. La MGP devait travailler sur le logement et faire de la péréquation à l’origine. Mais ce n’est pas que de cela car elle doit s’occuper d’autres choses, notamment de son rayonnement et de son attractivité, c’est-à-dire fédérer les énergies de la société civile, économique, sociale, culturelle… » explique Philippe Laurent (UDI)

    « Les conseillers métropolitains devraient y prendre goût et seront en responsabilités sur certains sujets. Ils n’ont pas le droit d’échouer. Et ils pourront commencer à travailler sur le fonds dés Février avec la mise en place de commissions qui partiront des groupes de travail mis en place au sein du Conseil des élus, à partir des thématiques sur lesquelles ils travaillent : transition écologique et énergétique, qualité de l’air et lutte contre la pollution… » explique l’un d’entre eux. Le plan de travail pour le Conseil de métropole est important durant ce premier semestre, à la fin duquel  la Mission de Préfiguration doit achever sa mission.   Il  se réunira pratiquement tous les mois d’ici l’été prochain notamment  pour créer le Conseil de Développement où seront représentés les forces civiles (comme le CESE), voter son budget, débattre de l’exposition universelle, pour mettre en place la commission consultative pour le schéma directeur «Energie», lancer les travaux d’élaboration du PCAEM, lancer les discussions sur l’intérêt métropolitain en matière de développement économique.  Il est vrai que des compétences sur le logement et l’habitat ont été reportées à 2017 par exemple, mais cela ne doit pas les empêcher de travailler. La MGP peut très bien et rapidement faire voter une délibération créant une aide à l’investissement  aux communes pour construire des logements à partir de l’aide de l’Etat aux maires bâtisseurs. Car ce lieu d’échanges et de mutualisations peut déboucher sur des décisions, contrairement à Paris Métropole.

  • VANVES ET GPSO PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    COUP TORDU A LA REELECTION DU PRESIDENT DE GPSO
    Pierre Christophe Baguet (LR) a été élu, mardi dernier,  à la tête de l’EPT (Etablissement Public Territorial) GPSO (Grand Paris Seine Ouest) par 41 voix contre 31 à Jean Jacques Guillet (LR) qui s’était présenté poussé par le duo Santini-Marseille, avec la complicité de tous les élus UDI qui ont voté pour ce dernier, ce qui ne les grandit guére. A défaut de se présenter lui-même comme l’avait laissé entendre la rumeur, le député maire d’Issy les Moulineaux qui a présidé, d’une manière odieuse, la séance d’installation comme doyen, a tenté un putsch avec la complicité du sénateur maire de Meudon pour faire élire le député maire de Chaville, contre un de ses santini’s boy. Mais comme il n’était pas tout à fait assuré de son coup, il a envoyé un autre à sa place. Malheureusement les voix de Pierre Matthieu Duhamel, principal opposant du maire de Boulogne puisqu’il occupait sa place avant d’être battu en 2001 et de l’opposition l’ont empêché et permis à Pierre Christophe Baguet de garder son fauteuil. Tant André Santini qu’Hervé Marseille ne se sont pas attardés au pot qui a suivi cette séance d’installation un peu particulière. Mais le président de l’EPT GPSO ne leur en a pas tenu rigueur, puisque l’ensemble des vice-présidents ont été reconduit dans le même ordre, et avec les mêmes délégations, André Santini étant le 1erVice Président. Il n’en reste pas moins que « les tontons flingueurs de l’UDI ont perdu la main » comme le constatait le maire de Boulogne qui avait été prévenu de ses manigances dés la trêve des confiseurs par l’un des soutien de son ex-opposant Thierry Solére, député maire de Boulogne. A peine croyable.

    GPSO EST L’UN DES PLUS PETITS DES 12 TERRITOIRES
    La Métropole du Grand Paris ( MGP) est constitué de 12 territoires d’au moins 300 000 habitants en moyenne. Mais 3 dépassent les 500 000 habitants : Le T 12Val de Biévres-Seine Amont-Grand Orly (615 000 habitants) au sud est, le T4 La Défense (568 000 habitants) et le T10 ACTEP (503 000 habitants) à l’Est. A contrario, le T3 GPSO serait le moins peuplé (315 000 habitants). Mais le plus riche ? Le revenu moyen par habitant serait de 22 824 € selon l’INSEE contre 13 268 € pour le T9 Grand Paris Est. Par contre ils ont même nombre logements par habitants (11) pour 26 700 logements sociaux chez GPSO et 33 008 à Grand Paris Est.